Au sujet de notre association

Association Belge pour les orphelins au Maroc ASBL

L’ association a été établi en 1999.

Le conseil d’administration compte 6 membres :

Zohra Nait Oufakir, fondatrice et présidente,

Dirk Janssen, secrétaire

Anita Faucompret, membre du conseil d’administration

Anita Martens, membre du conseil d’administration

Els Ulenaers, membre du conseil d’administration

Walter Wellens, trésorier

Les membres du conseil d’administration ont une activité bénévole et non rémunérée.

L’association n’a pas d’infrastructure, toutes les activités administratives ont lieu au domicile

des membres.

Le conseil d’administration se réunit au moins deux fois par an pour évaluer son

fonctionnement et apporter les corrections nécessaires .

Afin de réaliser nos objectifs, nous avons en plus des membres du conseil d’administration

d’autres donateurs. Ceux-ci sont membres de l’ ASBL.

Depuis septembre 2020, notre association est affiliée à ‘Solidariteit om Leven’ (SOL). Grace à

cette affiliation, nous pouvons offrir à nos donateurs des déductions fiscales pour leurs dons.


   HISTORIQUE

1. Soutien pédagogique

Les douzes premières années se concentraient sur l’amélioration des conditions de vie des

enfants de l’orphelinat Lalla Amina à Taroudant. En ce qui concerne la situation

pédagogique, des initiatives positives ont été prises à l’orphelinat :

  •   Les enfants pouvaient rester à Taroudant et ils n’étaient pas obligés de déménager vers

              un orphelinat dans une autre ville.

  •  Nous avons réalisé la construction d’une première maison (belge), où six garçons

             pourraient grandir ensemble, sous la direction d’éducatrices résidentes avec eux, dans

             une atmosphère familiale avec un climat plus chaleureux que la vie dans une grande

              salle, dans un grand groupe.

  •  Stimulé par cet exemple, la construction et l’équipement de 6 maisons similaires ont

               suivi. Notre association était en partie responsable de son financement.

  •  Des enseignants et des étudiants d’ hautes écoles flamandes et des experts en soutien

             pédagogique , ont fourni aux éducatrices une formation sur place et un soutien pratique.

             En conséquence, le professionnalisme des éducatrices s’est considérablement développé

             et la vie dans l’orphelinat s’améliorait progressivement.


2. Après l’orphelinat

A partir de 2013, lorsque la première génération d’orphelins devenait majeure et devait

quitter l’orphelinat, nos activités se sont de plus en plus déconnectés de l’orphelinat.

Nous constations que la transition vers une vie dans la société était pleine de risques et

que les orphelins n’y était à peine ou pas du tout préparé. Les orphelinats marocains se

sont traditionnellement concentrés sur la protection. Les enfants y grandissent dans un

environnement fermé avec peu de chances d’expériences et de contacts dans le ‘monde

réel’. Ils n’ont pratiquement pas de stratégies de vie indépendance , ni de compétences

professionnelles.

Notre nouvelle mission était de préparer et de soutenir des orphelins et d’autres enfants

et jeunes dans une situation précaire, pour les intégrer dans la société marocaine. Le

suivi des enfants en dehors de l’institut est un territoire quasiment inexploré au Maroc.

De plus, le Maroc peut compter sur peu d’instituts. Aide à la vie, apprentissage dans un

environnement de travail, apprentissage à temps partiel n’y existent pas. Le cadre

gouvernemental (comme chez nous p.ex. FOREM, CPAS, soins spéciaux pour la jeunesse)

est très restreint et fait encore largement partie du travail caritatif traditionnel. Le

passage principal vers la société et l’accompagnement au passage à l’âge adulte au

Maroc est encore toujours le vaste réseau familial. C’est précisément ce qui manque aux

orphelins.

3. Défense des propres intérêts

Certains de nos orphelins plus âgés ont créés leur propre association, Zohor Al Amal

(Fleur de l’espoir). Cela fait partie de leur stratégie d’indépendance: défendre leurs

intérêts et ceux de leurs compagnons , et concevoir de nouveaux projets en tant

qu’expert de l’expérience. Zohra Nait Oufakir (après sa carrière professionnelle en

Belgique, elle revit actuellement au Maroc) est membre du conseil d’administration de

cette association, ensemble avec quatre anciens orphelins. Cette association fonctionne

désormais comme partenaire au Maroc pour les projets que nous soutenons avec notre

ASBL.

En 2015 et 2016 , cette nouvelle approche a été développée à Agadir, la plus grande ville

sur la côte au sud du Maroc. Une dizaine d’orphelins y vivaient ensemble dans un

appartement. Ils y ont été guidés et soutenus dans leurs études et dans leur recherche

d’emploi. Cependant, le logement et les frais de subsistance pour un si grand groupe

semblaient difficiles à supporter à long terme par notre association. C’est pourquoi il a

été décidé de concentrer l’opération sur le conseil et le coaching.

En 2017, l’opération revenait à Taroudant, avec la création d’un centre de conseil pour

l’orientation vers une vie indépendante. Les orphelins forment la cible principale, mais

d’autres jeunes en situations problématiques peuvent aussi y aller. Deux anciens

orphelins ont été recrutés après une formation d’entraîneur et un partenariat avec une

grande école secondaire a été lancé.

     NOUVELLES INITIATIVES

Le groupe cible restent les orphelins et d’autres jeunes en situations précaires au Maroc.

Nous voulons les préparer et les accompagner dans leur transition vers une vie en

société et les aider à défendre leurs intérêts dans la société marocaine.

Au cours de l’année 2019, le travail de conseil et de coaching a été terminé. Les résultats

avec les jeunes étaient encourageants , mais la collaboration avec l’école ne s’est pas

déroulée aussi bien que prévu. De nouvelles possibilités se présentaient , aboutissant

aux trois nouveaux objectifs de l’ASBL :

  •  bourses d’études pour l’enseignement supérieur
  •  la défense des droits des orphelins dans la société marocaine

Nous étudions également des options de formation et d’emploi dans un riad avec ferme,

une quinzaine de kilomètres à l’extérieur de Taroudant.